samedi, juin 24, 2006

Paris je t'aime



18 courts métrages en 2H, ce marathon de cinéma est atypique, frustrant et un peu bourratif…C'est plutôt un film sur l'amour du cinéma avec Paris en toile de fond (et encore pas toujours). Il faut une grande culture cinématographique et un bon entraînement pour suivre, apprécier et reconnaître les acteurs et la patte des différents réalisateurs. Télérama compare ce tourbillon à celui du festival de Cannes où l'on pourrait ensuite décerner les récompenses. C'est une bonne optique pour qui se sent suffisamment féru de cinéma contemporain. . Mais on ne s'improvise pas membre d'un Jury d'un tel festival qui mélange les genres, les nationalités!
On peut plus modestement choisir de se laisser émouvoir ou impressionner seulement quand on se reconnaît dans certains quartiers, dans certains regards (le jeune homme aveugle, la jeune médecin noire qui soigne un homme qu'elle avait croisé et ignoré, le touriste à la station Tuileries) et éliminer les figures de style trop compliquées ou les genres auxquels on se sent étrangers (le mime, le fantastique muet)…La dernière saynète (Alexander Payne) nous laisse heureusement une image apaisée où il est jugement question de se retrouver soi-même dans une ville qui vit et bouge autour de soi..

Aucun commentaire: