jeudi, octobre 30, 2008

Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

jeudi, octobre 23, 2008

Le crime est notre affaire





Fantaisie, décalage, charme désuet et surtout un casting de rêve font de ce moment de cinéma une parenthèse de détente et d'humour. Et au détour de l'intrigue policière les indices cinématographiques ne manquent pas!

Coluche





Pas du tout un film à la gloire de Coluche mais plutôt une étape dans un parcours difficile où le clown est toujours désespérément triste. C'est intéressant de voir que personne n'échappe à l'ivresse du pouvoir et que la politique est réservée à ceux qui en font depuis longtemps. Les thèmes traités vont donc au-delà du personnage interprété avec intelligence par François Xavier Demaison qui s'identifie plus psychologiquement que physiquement à Coluche, mais le film reste mollasson.

samedi, octobre 11, 2008

Vicky Cristina Barcelona





Woody Allen se renouvelle complètement dans cette histoire qu'il raconte simplement plutôt comme une fable. Il annonce dès le départ qu'il veut disserter sur l'amour, sa complexité, ses formes multiples et sur la difficulté à le vivre au quotidien. La narration est linéaire, sans fioritures, sans retour en arrière et le ton est objectif en nous donnant tous les éléments pour comprendre à la fois le déroulement de l'action et l'état d'esprit des personnages. Les personnages bien sûr sont torturés, mais la luminosité des décors, les couleurs vives, le luxe des intérieurs sont en opposition avec le mal être des trois femmes et de l'homme qui s'aiment et ne peuvent pas fusionner. L'accident interviendra qui déterminera l'avenir de ces quatre personnes, évitant pour Vicky d'avoir à choisir entre vie rêvée ou vie raisonnable et chacun oubliera la parenthèse de cet été à Barcelone. Les trois femmes (quelle brochette, et l'on découvre Rebecca Hall) sont très belles et leur héros (interprété par Javier Bardem) est lui aussi très sexy, artiste et humain mais leur bonheur est inachevé, c'est le propre de la condition humaine nous le conte Woody Allen sur un mode sage et joyeux.

mercredi, octobre 01, 2008

Cliente





La drôlerie de ce film permet d'aborder des sujets de société sur le mode de la dérision. Les deux sœurs Nathalie Baye et Josiane Balasko forment un duo convaincant dont les dialogues sont incisifs et sans concession. Bien sûr la fin est rattrapée par la morale et les bons sentiments et vient donc en contradiction du plaidoyer féministe. Il faut dire que personne ne pourrait trouver vraisemblable que l'on quitte Isabelle Carré malgré sa famille vraiment sordide; d'ailleurs à la première réflexion on pourrait aussi penser que Catherine Hiegel est à contre emploi dans le rôle de la mère, mais n'est-ce pas au contraire une des finesses du scénario de Josiane Balasko qui voudrait montrer comment une femme délaissée, écœurée et qui doit se battre, peut devenir une mégère insensible et âpre aux gains?Quant au personnage masculin, Éric Caravaca, il est dépeint là encore tout en finesse, contrairement à son physique un peu lourd de macho.