dimanche, août 30, 2009

Inglorious basterds



Dans ce film, Tarantino nous raconte comment le cinéma a sauvé le monde du délire nazi. Ici c'est l'art du discours qui est l'arme fatale; on est trahi par la non compréhension de l'anglais dans le premier chapitre, par un accent un peu plus loin. Les dialogues ont plus d'importance que les fusillades.
Ce film joue aussi sur tous les genres cinématographiques:entre la première scène tournée comme un western, la scène du cabaret comme du théatre et enfin la scène de l'attentat tout en suspense et en rebondissements, le réalisateur nous surprend et force notre admiration pour ce délire tarantinesque. On est loin des courses-poursuites répétitives de Boulevard de la mort!
L'Autrichien Christian Waltz qui interprète le rôle du colonel nazi polyglotte Hans Landa supplante vraiment Brad Pitt dans ce film et l'on applaudit à son Prix d'interprétation à Cannes pour ce rôle.

Aucun commentaire: