jeudi, juillet 26, 2012

360


C'est un film choral sur le thème de La Ronde pièce de théatre dun écrivain juif viennois Schnitzler qui avait fait scandale à sa sortie en 1897 et qui avait été reprise au cinéma par Max Ophuls et Roger Vadim en particulier. Cette ronde d'amour ancrée au présent se mondialise mais elle débute et se termine à Vienne. Les séquences sont d'un intérêt inégal ( et décidément Jamel Debbouze ne passe pas au cinéma), mais l'ensemble du casting et le climat très bien rendu des différents lieux qui ne se limitent pas du tout à des scènes de sexe est intéressant. Il n'est  pas désagréable d'entrer dans la ronde avec Jude Law, Anthony Hopkins, Rachel Weisz (qui avait déja tourné dans un précédent film du même réalisateur brésilien Fernando Meireilles the Constant Gardener) ; mais ici pas de message antiaméricain surligné; à nous de nous faire notre idée sur « le chemin à suivre ».

Paris Manhattan


Etre fan de Woody Allen n'est pas un prétexte suffisant pour nous assainer une comédie romantique médiocre. A ne voir que pour les inconditionnels d'Alice Taglioni ; pour moi c'est Patrick Bruel qui me pousse à l'indulgence, je ne mettrai donc pas le sens interdit.

Laurence anyways


C'est l'interprétation magistrale qui donne à ce film de Xavier Dolan (réalisateur québécois de 23 ans dont je n'avais pas vu les deux précédents films dont j'ai tué ma mère apprécié par la critique) sa dimension exceptionnelle  .
Eh oui malgré le dialecte québécois et l'apparence pour le moins excentrique de Suzanne Clément, la narration en flash-back de la transformation de Laurence homme marié en Laurence femme écrivaine solitaire a des accents poétiques et émouvants.
Melvil Poupaud retrouve ici un rôle a sa mesure tel que celui qui m'avait bouleversé dans le Temps qui reste de François Ozon. Quant à Nathalie Baye les scènes où elle intervient en tant que mère de Laurence sont d'une précision, d'une âpreté et d'une justesse inouïes.  

samedi, juillet 14, 2012

To Rome with love


Décevant ce cru 2012 où Woody Allen fait du Woody Allen en se caricaturant lui-même!
Décourageant d'abord d'entrer dans la vie de si nombreux personnages pour ce film choral qui manque vraiment de fil conducteur; c'est décousu et l'ensemble du scénario est dénué d'intérêt que ne remplace pas les quelques maximes simplettes assénées en conclusion.
Et le casting, époustouflant devrait-on dire à sa lecture! Mais paradoxalement il semble alourdir et embrouiller le propos: le rôle voix off d'Alec Baldwin m'a paru particulièrement balourd; Jesse Eisenberg (l'interprète principal dans The Social Network ) jouant un contre emploi de jeune homme naïf est discutable quant à Roberto Begnini son personnage est si parfaitement ridicule ( à dessein bien sur puisqu'il s'agit de fustiger le journalisme ) que l'on en est gêné. Par contre Penélope Cruz est toujours aussi sexy dans un personnage taillé à sa mesure.
Ce sont dans les scènes de couple de Woody Allen et de sa femme psychiatre que l'on rit carrément grâce à des dialogues concis et ciselés. Ce réalisateur excelle dans l'art de se dépeindre avec humour et sarcasme!
Et enfin le décor enchanteur de Rome, sa lumière et son ambiance nous emmènent nous aussi pour une parenthèse déjantée.....

La Part des anges


Ken Loach nous fait rire! Mais oui cette histoire sur fond de crise reste légère et optimiste... L'effet du whisky sans doute qui coule à flots! Le prix du Jury attribué à Cannes récompense très justement cefilm réjouissant.