jeudi, juillet 26, 2012

Laurence anyways


C'est l'interprétation magistrale qui donne à ce film de Xavier Dolan (réalisateur québécois de 23 ans dont je n'avais pas vu les deux précédents films dont j'ai tué ma mère apprécié par la critique) sa dimension exceptionnelle  .
Eh oui malgré le dialecte québécois et l'apparence pour le moins excentrique de Suzanne Clément, la narration en flash-back de la transformation de Laurence homme marié en Laurence femme écrivaine solitaire a des accents poétiques et émouvants.
Melvil Poupaud retrouve ici un rôle a sa mesure tel que celui qui m'avait bouleversé dans le Temps qui reste de François Ozon. Quant à Nathalie Baye les scènes où elle intervient en tant que mère de Laurence sont d'une précision, d'une âpreté et d'une justesse inouïes.  

1 commentaire:

Claire a dit…

Film marquant, qui revient à l'esprit des mois après, de manière précise, colorée, mordante.