samedi, février 24, 2018

Phantom thread

Le réalisateur américain prodige Paul Thomas Anderson qui fait partie pour la journaliste Saron Waxman des Six Samouraïs qui ont réveillé Hollywood , nous avait éblouis avec There will be blood.
C
e nouveau film pourrait être un autoportrait avec ce personnage névrosé d'un grand couturier anglais, inspiré par l’œuvre des couturiers Charles James et Balenciaga. Et dans son interview à Télérama il dit aussi en avoir eu l'idée alors qu'il était malade et qu'il mesurait combien alors il était dépendant de l'affection de ses proches....
Il a cumulé ici le rôle de réalisateur et de directeur de la photographie (superbe) et s'est entouré de son acteur de prédilection pour incarner des pervers torturés, Daniel Day-Lewis (impeccable) et a collaboré à nouveau avec le guitariste de Radiohead Johny Greenwood pour créer une symbiose entre musique et atmosphère tourmentée et inspirée.
Comme tous les« Grands » il s'inspire des Maîtres et les cinéphiles avertis ne manquent pas de citer les références à Hithchcock ( Rebecca pour le personnage de la sœur alias mrs Denver ), Visconti (pour l'évocation du fantôme de la mère)......
Le titre est aussi sophistiqué que la réalisation puisqu'il évoque le « fil invisible » des messages cousus dans les ourlets pour les porteurs des œuvres uniques créées par l'artiste.

Au final, comme les robes du créateur, ce film impressionne plus qu'il ne charme et n'émeut, comme si chaque plan magnifique (en particulier les deux scènes de « dégustation » , le breakfast dans l'auberge et la fameuse omelette) était sous-titré avec la mention « attention chef-d'oeuvre ». Mais pourquoi se priver de voir de beaux et grands films même si on ne rêve pas de s'habiller en haute-couture ?

1 commentaire:

Unknown a dit…

votre site et vos créations sont magnifiques j'adore merci
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